3 Juillet 2013
La désorganisation administrative rapportée par les inspecteurs semble pourtant loin d’être la seule explication à ce changement d’organigramme. Selon nos informations, ce fonctionnaire est soupçonné d’avoir abusé de son pouvoir pour accorder de manière indue des titres de séjour à de jeunes femmes, notamment originaires du Ghana et du Maroc. A l’origine de l’inspection : le témoignage d’une migrante recueilli en février 2012 par les services sociaux de la ville de Rennes, faisant état de relations sexuelles que le chef du bureau de la nationalité lui aurait imposées en vue de sa régularisation administrative. Que s’est-il passé depuis ? Pas de plainte, pas d’enquête, pas de bruit : l’affaire est restée cantonnée, pour l’instant, au stade administratif. Et rien n’a été retenu par le parquet contre le fonctionnaire, qui semble avoir bénéficié de l’apathie des plus hautes autorités locales durant plusieurs années. (en photo, le préfet Michel Cadot et le procureur Thierry Pocquet-du-Haut-Jussé).
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